• I Should hate you but i love you - Chapitre 12

    Chapitre 12 :

    Après quelques minutes de recherche, nous retrouvons nos amis qui semblent nous attendre depuis pas mal de temps, Kelly souffle dans ses mains alors qu’elle rigole à une blague que lui sort Lucas, heureux de la faire sourire. Ils nous aperçoivent et semblent avoir dans les yeux, une pointe d’inquiétude. Lorsqu’ils voient nos sourires, ils soufflent soulagés et nous demande :

    - Vous étiez ou ?

    Nous leur faisons un sourire mystérieux en les dépassants pour se rendre à la fin de la queue des skieurs qui sont devant les télésièges. Mathieu vint à ma hauteur et me murmure d’une voix assez anxieuse :

    - Qu’est ce s’est passé ?

    Je lui prends le bras et l’attire assez loin de la bande pour lui dire ce qui s’est passé.

    - Je comprends mieux, maintenant…me dit-il. Tu peux compter sur moi pour garder le secret…à mon avis, c’est le plus beau cadeau de noël que tu pouvais lui faire. Et en ce qui concerne Kévin ?

    - C'est-à-dire ? Dis-je étonné de cette remarque, n’avait-il pas écouté ce que je venais de dire.

    - Ben je ne sais pas, t’es sure de pouvoir rester auprès de lui comme une amie, Julia ? Ce que je veux dire, nous savons très bien comment tu étais lorsqu’il a été envoyé au Japon et que tu étais…

    - C’était avant Mathieu, la différence était que je ne pouvais pas le voir. S’il était resté ou si j’avais gardé contact avec lui, la situation aurait été totalement différente, j’aurai voulu être à ses côtés même si c’était qu’en tant qu’amie.

    Il me regarde inquiet et pas totalement convaincu, il hausse les épaules finalement et me dit :

    - C’est toi qui vois, Julia, mais j’espère que tu dis vrai !

    Je lui souris en signe de réponse comme pour le rassurer mais je vois dans son regard qu’il ne l’est pas totalement et nous finissons par retourner auprès de nos amis afin de profiter tranquillement des pistes de ski.

    Vers midi, lorsque l’appétit nous oblige à rentrer, nous rentrons au chalet et les pauvres jeunes filles que nous sommes, moi et Kelly, sommes contraintes de faire la cuisine.

    - Bande de machos, dis-je à haute voix pour qu’ils m’entendent alors que je passe le pas de la porte de la cuisine avec Kelly, on est revenu à l’âge de la pierre ou quoi ?

    Pour seule réponse, j’entends leurs rires sournois et je vois un sourire sur les lèvres du Kelly. Ca fait un peu plaisir de voir un sourire sur son visage mélancolique et je ne peux m’empêcher de me l’imaginer lorsqu’elle verra la surprise qu’elle aura pour ce soir. Elle me regarde inquiète alors que je sors un sac de pomme de terre en le posant sur la table. Je lui souris simplement et lui passe un épluche-légume alors que j’attaque avec le mien, la première patate du sac. Le silence s’installe entre nous alors qu’on entend les garçons discuter et rire dans le salon en jouant à un bon vieux jeu de société. J’aime la douce atmosphère qu’il y a dans le chalet, convivial et chaud, lorsque Kelly ose enfin me demander timidement :

    - Tu ne m’en veux plus trop ?

    Je la regarde surprise de cette question et avant que je ne puisse lui répondre elle ajoute sur un ton pas trop assuré :

    - Enfin je veux dire, hier tu semblais furieuse lorsque j’ai dis que je n’aimais plus Kévin et que j’en aimais un autre et maintenant tu me souris gentiment comme si rien ne s’était passé…enfin ce que je veux dire…peut être que vous vous êtes réconciliés finalement !...Ce qui serait génial ajouta-t-elle rapidement avant de baisser ses yeux et continuer d’éplucher sa pomme de terre.

    Pour la première fois depuis que je l’ai revue, je constate à quel point ce n’est plus la même personne, comme si je ne la connaissais pas du tout et que je la rencontre pour la première fois. Le caractère qu’il me restait d’elle était totalement différent de celui qu’il y a désormais devant moi. De la fille arrogante et froide que j’avais connue il n’y avait plus rien, comme si elle n’avait jamais existé. Le bruit d’une pomme de terre tombant dans le saladier me sort de mes pensés et je fini par lui avouer.

    - Je suis au courant que vous allez vous marier tous les deux, dis-je en murmurant alors que j’entends le bruit d’une pomme de terre tomber de la main de Kelly s’écrasant au sol. Je sais que vous le faites pour sauver les deux entreprises et je comprends parfaitement, Kelly. Je sais aussi que tu es vraiment amoureuse de Kyô et que si tu es toujours avec Kévin s’est uniquement pour ce triste mariage.

    Je lève mon visage de ma pomme de terre et regarde Kelly dans les yeux qui semble totalement désorientée et soucieuse de ce que je vais dire. Je m’adosse au plan de travail et tout en continuant de la regarder, j’ajoute :

    - Je ne t’en veux pas, du moins plus alors cesse de faire ce visage stresser lorsque tu es seule avec moi, finis-je en souriant avant de retourner à mes pommes de terre.

    - Merci, dit-elle tout simplement, merci de m’accorder ton pardon…après tout le mal que je t’ai fais endurer.

    Je souris et nous finissons d’éplucher nos pommes de terre avant de les mettre sur le feu.

    Après manger, nous profitons de l’après midi pour nous reposer alors que cuit dans le four la dinde que nous avions acheté pour l’occasion. Les garçons sont devant un film d’action qui passe à la TV pendant que moi et Kelly nous occupons de la cuisine et des préparatifs. L’après midi passe tellement vite que je suis surprise par l’heure lorsque je regarde la pendule pour la première fois de l’après midi…il est bientôt 18 h. J’en profite pour faire disparaitre discrètement la crème fraiche avant de faire semblant qu’il manque quelque chose…La première personne à prêter attention à mon agitation est Kelly qui me demande :

    - Tu cherches quoi ?

    - Je croyais qu’on avait deux pots de crème fraiche, seulement je n’en trouve qu’un, dis je d’un air innocent alors que Kelly se met à la recherche à son tour…Au bout de dix minutes de recherche dirigé par moi. Je pointe mon nez en dehors de la cuisine et demande au garçon.

    - Hé bande de mollasson, est-ce qu’un de vous serez assez courageux pour aller acheter un pot de crème fraîche car sinon dites adieu à votre dinde aux pommes de terre à la crème !

    Le regard de Kévin se pose sur moi et je lui fais comprendre d’un coup de tête qu’il est bientôt l’heure, avant que les autres ne puissent réagir, Kévin se lève et se propose. Il prend son blouson et sort sans un mot du chalet. Je me retourne vers Kelly après m’être moqué des deux garçons à moitié endormi sur le canapé. La voiture de Kévin est déjà loin quand je fais apparaitre comme par magie, le deuxième pot de crème en m’exclamant à Kelly :

    - Mince on n’avait pas regardé dans les bacs à salade du frigidaire, au moins on en aura toujours un de plus !

    Elle sourit ne suspectant pas la supercherie et on reprend la préparation du repas.

    Vers dix neuf heures, le retour de Kévin se fait attendre malgré nos tentatives de Mathieu et moi à faire oublier l’absence de Kévin.

    - Mais enfin il ne faut pas 1 heure pour aller acheter un pot de crème, s’inquiète Lucas.

    - Il à raison, appuie Kelly qui semble elle aussi inquiète.

    - Autant, il en profite pour draguer, qu’en penses-tu Julia ? Ajoute Mathieu alors qu’il reçoit le regard noir de kelly qui ajoute :

    - Ce n’est pas le genre de Kévin, il pense toujours à la même personne…

    - Elle a raison, ce n’est pas son genre, autant il a envie de rester seul pendant un moment, finis-je.

    Mais notre questionnement s’abrège lorsqu’on entend une voiture s’avançait dans l’allée. On se dirige tous vers la fenêtre et on voit la voiture de Kévin se garer. Le regard de Kelly se fait inquiet et dit :

    - Hé, il y a quelqu’un dans la voiture avec lui, non ?

    On regarde plus attentivement et Lucas ajoute.

    - En effet, autant Mathieu n’avait pas tort, il a rencontré une fille et il nous la ramène pour le réveillon.

    Le regard de Kelly se fait noir et elle lui lance :

    - C’est impossible !

    - Pourtant on ne dirait pas…tu le dis toi-même, il y a quelqu’un avec lui donc ça ne peut être qu’une…

    Mais il est coupé par l’ouverture de l’objet du questionnement. Une tête se faufile dehors et fait apparaitre un garçon aux traits asiatiques, ses cheveux noir ébène lui arrive jusqu’à l’épaule, d’une musculature plutôt sportive avec des bras muscle. Son regard se tourne vers nous et lorsqu’il croise le regard d’un d’entre nous, son visage se fait tendre et souriant. Je me retourne vers Kelly qui vient de mettre devant sa bouche comme si elle n’en croyait pas ses yeux, une larme s’étale sur sa joue et avant qu’aucun de nous puisons réagir, elle ouvre grand la porte et sort du chalet pour se jeter dans les bras de son bien aimé. Moi et Mathieu s’échangeons un sourire alors que le pauvre Lucas semble totalement désorienté. Je regarde de nouveau par la fenêtre du salon et mon regard rencontre celui de Kévin qui me fait un signe de victoire que je lui rends dans un sourire plus qu’amical.

    Cinq minutes plus tard, après avoir aidé Kyô à monter ses affaires à l’étage, Kévin procède aux présentations, il commence par Lucas, son hôte malgré lui mais néanmoins accueillant, Mathieu son ami et ensuite il arrive à moi.

    - Kyô je te présente, Julia Carlson, je t’en ai déjà parlé, dit-il simplement

    Il me regarde et s’incline devant moi

    - Ravie de faire votre connaissance, Carlson-san, Kévin-kun m’a souvent parlé de vous, et je tiens à vous remercier pour les billets, sans vous je serai encore à Tokyo.

    Je lui souris gentiment et lui affirme que ce n’est rien alors que je sens le regard étonné de Kelly qui ne semble pas croire ses oreilles. La conversation se dirige vers un autre sujet et j’en profite pour aller vérifier la dinde et les pommes de terre. Au bout d’une minute je sens une présence derrière moi qui pose un sachet sur la table en disant :

    - Je l’ai acheté au cas où il en manquerait vraiment.

    Je me retourne et lui sourit gentiment.

    - Tu penses qu’elle est heureuse là, Julia ? Ajoute-t-il en sachant parfaitement la réponse.

    Je le regarde et je fais semblant de réfléchir avant de dire dans un sourire.

    - Oui je pense que oui, en ce moment même elle doit être la fille la plus heureuse du monde.

    On se regarde intensément l’un l’autre et je ne peux m’empêcher de penser comme j’aurai aimé pouvoir me jeter dans ses bras comme Kelly l’a fait avec Kyô…je ne peux pas le nier, J’aime toujours autant Kévin. Pas une seule minute n’est passée sans que je ne pense à lui et désormais il est devant moi comme avant, me laissant redevenir la jeune fille que j’étais à 18 ans et qui explosait d’amour pour lui. Je détache mon regard du sien, sentant mes yeux me piquer et je regarde de nouveau la cuisson de la dinde alors que je sens Kévin quitter la pièce pour retourner auprès des autres. Je dois bien avouer que j’ai du mal à rester maitresse de mes sentiments, quand ma tête me dit de voir Kévin en tant qu’ami, j’ai l’impression que tout peut aller, que je peux rester à ses côtés, mais quand je le vois en tant qu’homme, en tant que l’homme que j’aime et que je désire plus que tout, je ne peux m’empêcher de vouloir qu’il me revienne, qu’il quitte sa famille, sa condition pour n’être qu’avec moi mais ça serait une folie…J’essuie les larmes naissantes sur ma joue et je regarde le sachet sur la table auquel je m’approcher pour l’ouvrir. Il s’agit d’une petite boite avec un petit mot ou il y a écrit : « Un petit présent pour la fille que je n’ai jamais oublié ». A la vision de ses mots, je ne peux empêcher mes larmes de couler tandis que mes mains qui tremblent ouvrent délicatement le présent. C’est un bracelet en argent ou sont incrustés des améthystes. Il se rappelle qu’elle est ma pierre préférée, la pierre de ma mère. J’écrase d’une main, les larmes qui coulent sur mes joues et tente malgré moi de reprendre un peu mes esprits… Je sens ma tête me crier qu’il ne faut pas que j’espère quelque chose, que si je choisis la voie que me dicte mon cœur je risque de souffrir pour toujours…Il a pourtant raison mais pourquoi ne suis-je pas capable de réagir de ne voir en ce cadeau que l’expression de son amitié, pourquoi j’agis comme une adolescente donc le garçon qu’elle aime vient de lui ouvrir un cadeau sans qu’il sache réellement ses sentiments. Je referme le boitier et m’assit à la table me mettant la tête entre mes mains, tentant de me convaincre de ne voir en ce cadeau qu’un simple présent et rien d’autre mais pourtant je ne cesse de penser à l’autre hypothèse, et si seulement il était toujours amoureux de moi ?


  • Commentaires

    1
    miss lovely
    Mercredi 13 Mai 2009 à 23:16
    J'esp? ke sa va bien s finir tt sa car ils st bien ensemble ^_^
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :