• I Should hate you but i love you - Chapitre 10

    Chapitre 10 :

    J’ai le souffle coupé, c’est pas possible comment peut être me dire une chose pareille…je sens les larmes me venir et malgré moi je hurle :

    - Tu te fous de moi ? Kelly, dis oui je t’en conjures !

    - C’est pourtant la stricte vérité Julia, je n’aime plus Kévin, mon cœur n’appartient plus qu’a Kyô !

    Je sens les larmes venir à mes yeux, il faut que je quitte la salle avant de me donner en spectacle. Je me lève et me dirige vers l’escalier sans dire un mot avant que Mathieu agrippe mon poignet me forçant à me retourner. Je suis réellement prête à éclater en sanglot, étant donnée que Kelly et Kévin ne s’aime pas, pourquoi ne m’a-t-il rien dit, pourquoi ne m’a-t-il donné aucun signe de vie…cela ne peut que vouloir dire que pour lui je n’étais pas si importante après tout…

    - S’il te plait Mathieu, laisses-moi, je suis fatiguée, murmurai-je alors que je sens son regard sur moi. Sa main se resserre sur mon poignet comme pour me dire, « ne pleures pas ! » puis le relâche me laissant monté à l’étage.

    Lorsque j’arrive dans ma chambre, je m’allonge sur mon lit avant d’enfuir ma tête dans l’oreiller afin de verser ma peine…désolée Mathieu, désolée de pleurer alors que tu ne le veux pas…désolée de ne pas être ce roc auquel je tente tant bien que mal à être…désolée d’être de nouveau cette lycéenne qui a tant pleuré sur ton épaule…excuses moi s’il te plait pour cette dernière fois, et demain je te promets, je réessayerai d’être Julia Carlson, cette fille pleine de vie et pour qui tout va bien…

    Le lendemain, je descends assez tôt pour le petit déjeuner, j’ai pas fermé l’œil de la nuit préoccupé par ma nouvelle découverte et alors que j’ouvre la baie vitré du salon j’entends des murmures venant de l’autre côté de la terrasse…c’est Kelly qui est au téléphone et je vois pour la première fois de ma vie, ses larmes…ses larmes ont l’air tellement vraies que les miennes se mette à couler sur mes joues sans raison, je n’arrive pas à m’en empêcher, elle souffre, je le vois sur son visage tellement crispée. D’un seul coup elle se replie sur elle-même alors qu’elle hurle :

    - Je les déteste, je les déteste, pourquoi nous font-il ça ? Pourquoi nous empêchent-ils de nous aimez ? J’en ai marre de cette situation, j’ai tellement besoin de toi, Kyô, je t’aime tellement !

    Je me détourne d’elle afin de verser mes larmes, je suis à la fois triste et jalouse d’elle…elle au moins l’a au téléphone, a de ses nouvelles, peut lui dire à quel point il lui manque…alors que moi, je n’ai eu droit à rien…à vraiment rien…sauf peut être le droit de pleurer, pleurer encore et encore, jusqu’au point où pleurer en soit pénible voir horrible…

    Je descends de la terrasse sans bruit afin de marcher sur la neige fraîche qui est tombé pendant la nuit…j’ai froid mais je m’en moque sentir la neige se craqueler sous mes pas me fait un bien fou…pendant une heure je me promène dans les alentours du chalet, prendre l’air froid du matin à le mérite de me relaxer…me sentant un peu mal, rien d’étonnant étant donnée que je n’ai ni échappe, ni manteau, je retourne malgré moi au chalet alors que le monde semble paniqué…inquiète par cette agitation je leur demande :

    - On peut savoir pourquoi vous êtes si paniqués ?

    - Tu nous demandes pourquoi ? Me hurle Mathieu, C’est pour toi qu’on était inquiet, tu es partie sans un mot et en plus t’es même pas couverte, si tu attrapes froid ne t’étonnes pas !

    - Eh bien dis donc, tu m’avais caché que tu étais un vrai papa poule, dis-je avec le grand sourire.

    Je sais que ça va l’énerver, je le connais par cœur comme lui sait tout de moi…le départ de Kévin a renforcé notre amitié, malgré les années nous nous sommes pas perdues de vue et je suis heureuse de pouvoir compter sur lui à chaque moment…mais bizarrement il ne se met pas en colère et m’enlace sous les regards étonnés de toute la maisonnée et du mien alors qu’il murmure :

    - Oui j’avoue je suis un papa poule, je m’inquiète pour toi comme un père pour son enfant, mais tu sais aussi bien que moi que j’ai raison de l’être n’est ce pas ? Tu sais où je veux en venir ?

    Oui je sais où il veut en venir, il fait référence à ma période noire, même très noire où mes journées n’étaient faite que de pleurs et de cris envers ceux qui tentait de me venir en aide…tout ça à cause d’un amour brisé. Il a peur qu’après cette découverte ma détresse revienne comme avant…mais il a tort, je me le suis promis, je ne doit plus verser une larme pour Kévin, c’est ma promesse mais aussi mon désir…finalement Mathieu s’éloigne de moi et me prend la main avant de me forcer à m’assoire pour prendre mon petit déjeuner. Le petit-déjeuner se fait dans un silence des plus pesant, Mathieu et Lucas essayent de l’arranger mais rien n’y fait, nous retombons tous dans nos pensés les plus secrètes, en face de moi Kelly est en pleine réflexion, ses yeux sont encore rouges et malgré moi je ne peux m’empêcher d’être désolée pour elle constatant que personne ne semble remarquer sa détresse même pas Kévin.

    Après le petit déjeuner nous nous dirigeons vers les montés mécaniques…tout le monde est devant sauf moi et Kévin qui sommes à la traîne un peu éloignés l’un de l’autre…la détresse de Kelly me tracasse trop pour ne pas en parler alors je cours à sa hauteur et le retient en agrippant son poignet. Il se retourne étonné et me fait face alors que je prends mon courage à deux mains pour lui dire :

    - Kévin il faut que je te parle d’un truc important !

    - Qu’est ce qui se passe ? Me demande-t-il tout d’un coup intrigué et inquiet.

    - Il me semble que Kelly n’aille vraiment pas bien, Kévin ! Ce matin elle souffrait le martyre alors qu’elle lui parlait au téléphone, si jamais tu ne l’aides pas, elle pourrait faire une - tuuut - !

    - Mais de quoi tu parles Julia !

    - T’es sourd ou quoi, hurlai-je, Je parle de Kelly là !

    - Mais quelle - tuuut - pourrait-elle bien faire ? Je comprends rien de ce que tu dis.

    Alors je lui raconte ce que j’ai vu ce matin, lui parle de la détresse qu’on pouvait et toujours lire sur son visage.

    - Il faut que tu l’aides à le revoir si tu es son ami !

    - Je ne vois pas pourquoi je le ferai !

    - Tu ne vois pas pourquoi tu le ferais ? Mais qui es-tu devenu Kévin pour dire une chose pareille, tu te moques qu’elle souffre ?

    - Tu veux réellement savoir ? Eh bien oui je m’en fous royalement au moins elle découvrira ce qu’elle m’a fait subir, m’éloigner de la fille que j’aimais, m’empêchant de prendre contact avec elle, alors oui excuse-moi mais je suis heureux qu’elle souffre, elle n’a que ce qu’elle...

    Je le gifle malgré moi folle de rage, ce n’est pas le Kévin que je connais…c’est pas possible…il n’a pas pu devenir ainsi…

    - Qu’est ce que tu croyais que j’allais gentiment l’aider alors qu’à cause d’elle, j’ai été séparé de toi, de toi que j’aime toujours malgré le poids des années ?

    - Oui, hurlai-je, oui tu devrais l’aider malgré tout ce qu’elle t’a fait, oui même malgré tout cela ! Maintenant elle vit cette situation, cette situation dans laquelle où être éloigné de la personne qu’on aime est un supplice, pire un cauchemar. S’il te plait Kévin ne laisses pas ta rancune te rendre inhumain.

    Il baisse le regard nous plongeant dans le silence le plus total. J’espère qu’il changera d’avis, qui c’est ce que Kelly pourrait faire, je ne peux me résigner à faire semblant de ne rien voir, c’est trop horrible…alors que j’attends la réponse de Kévin, il relève d’un seul coup la tête et murmure le regard triste :

    - Tu as raison, tu as parfaitement raison, Julia…seulement…seulement c’est impossible…on ne peut rien y faire !


  • Commentaires

    1
    miss lovely
    Mercredi 13 Mai 2009 à 22:27
    C inqui?nt la fin....-_-
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